Un scanner vétérinaire : comment ça marche ?
La clinique vétérinaire de Pontlieue s’est dotée d’un scanner vétérinaire pour vos compagnons, chiens et chats. C’est le premier en Sarthe. Mais comment cet outil fonctionne-t-il ?
Le procédé est le même que celui utilisé en radiologie : on utilise des rayons X. Ceux-ci sont émis selon des valeurs déterminées par l’appareil. Ils traversent ensuite les tissus formant corps de l’animal, ce qui “absorbe” une partie des rayons. Ceux qui en ressortent sont mesurés grâce à un un système récepteur.
Le système informatique de l’appareil calcule alors la différence entre ce qui est émis et ce qui est récupéré. Cette numérisation des informations ainsi recueillies permet alors de construire une image des zones traversées.
La radiologie classique prend une image d’une zone étendue du corps de l’animal, partant d’un seul point. L’intérêt du scanner c’est que l’anneau de l’appareil se comporte comme de multiples appareils radiographiques, photographiant ainsi une “tranche fine” comme une tranche de saucisson (on dit “une coupe”) du tissu à étudier. Comme le lit sur lequel est posé votre animal avance lentement dans la machine, ces “tranches fines” se succèdent.
En regroupant ces coupes, la puissance informatique du scanner permet alors de reconstruire une vision du corps en 2D ou en 3D, que l’on peut ensuite manipuler à l’écran selon la vue qui intéresse le vétérinaire.
A titre d’exemple, un examen radiologique du thorax d’un animal va en général s’effectuer grâce à 2 radiographies (une prise sur le coté et une prise sur le dos) alors que le même examen en scanner va générer 5×500 images, soit l’équivalent de 2500 radiographies !
De plus, pour renforcer la qualité des images, on utilise un produit de contraste à base d’iode (l’iode est véhiculé dans le sang jusqu’au tissu étudié et permet d’identifier encore plus précisément ses éventuelles anomalies). On comprend donc pourquoi cet outil est important: en assurant une vision extrêmement précise des organes, il permet à votre vétérinaire de mieux cerner le problème et d’ajuster les choix thérapeutiques.